Protéger son énergie

Samedi 28 septembre, 10h, connectée sur Zoom pour un atelier organisé par Coâmes : Atelier sur l’hypersensibilité et l’ancrage

J’ai plein d’attentes et en même temps pas tellement, je pars du principe que de toute manière je vais me laisser porter et apprendre quelque chose.

Du vocabulaire

Ancrer = le lien avec la terre, ressentir notre corps physique dans la matière De notre histoire, préhistorique, nous étions très « ancrés », dans l’action, toujours en lien avec la terre et très connecté à notre corps. Nous avons ensuite évolué, plus vers le haut, vers l’intellect, ce qui nous a permis de créer et développer les machines, toutes les innovations que nous connaissons aujourd’hui, au risque de nous couper de notre corps. Notre corps est notre sécurité. Au même titre que la peau est la première barrière protectrice.

Notre intervenant dit une phrase qui fait tilt au moment où elle parle de l’hypersensibilité : « il faut que tout le monde soit bien pour que je sois bien ».

Visualiser ? Se souvenir ? Imaginer ? Ressentir ?

Les yeux sont de fabuleux récepteurs de l’information extérieure mais aussi intérieure. Ils sont connectés. Vous pouvez essayer de votre côté mais selon ce qu’on vous demande naturellement ils vont partir dans une direction ou dans une autre. Par exemple, pour vous souvenir d’une pièce de la maison de votre enfance, un restaurant où vous êtes allés par le passé vos yeux vont monter vers la gauche. Ils vont vous aider à aller chercher l’information au bon endroit. En revanche si vous devez imaginer votre nouvelle déco de salon, apriori vos yeux partirons en haut à droite, vers le domaine visuel mais créatif, imaginaire.

p>Il en est de même pour l’ouïe et pour ressentir. Pour redescendre en vous, dans vos émotions et vos sensations laissez votre regard descendre. C’est entre autres pour cela que lorsqu’on fait une méditation à destination de l’ancrage le menton reste bas, pour retourner en soi.

Emotion = information

Nous ne sommes pas nos émotions, elles nous transmettent une information sur une situation, une expérience et comment cela résonne en nous par rapport à nos blessures, nos limites, nos croyances etc. Notre intervenante a d’ailleurs conseillé la chaîne Youtube « Et tout le monde s’en fout ». Il y a un épisode dédié aux émotions.

Premier exercice

Pour être ancrer, respecter ses limites et ses barrières et se protéger encore faut-il savoir ce qui constitue notre sécurité. De quoi ai-je besoin pour me sentir en sécurité ?

Rapidement, je pense à mon entourage, famille et amis.

Premier couac

Si je recherche quelque chose à l’extérieur pour me sentir en sécurité, entre autres émotionnelle, c’est qu’il me manque quelque chose à l’intérieur. Apriori, je devrais pouvoir me sentir en sécurité car je suis « en moi’ » et avec moi.

Ça faisait longtemps que le sujet de la dépendance à l’autre n’avait pas pointé le bout de son nez. Comme quoi le chemin que j’ai choisi depuis quelques années est le chemin d’une vie, si ce n’est le but de la vie.

Exister en énergie avant d’exister dans la matière Tout est une question de vibration, d’ondes, ls sons, les images, les plantes, les objets, nous-mêmes.

La matière est une vibration lente. L’énergie est une vibration rapide.

Comme disait notre très cher Einstein « Tout est énergie avant d’être matière ».

En toute honnêteté je ne vais pas plus rentrer dans les détails, il y a beaucoup de bibliographie sur le sujet.

Deuxième exercice

Les bases étant posées nous avons fait un deuxième exercice. Nous n’avons apriori pas de problème pour toucher notre corps, en revanche pour le ressentir c’est plus compliqué. Avez-vous déjà ressenti concrètement les limites extérieures de votre corps ? Avez-vous déjà ressenti par l’intérieur votre peau ?

C’est ce que nous avons cherché à faire.

Mon premier ressenti : j’étais regroupée. J’avais rattroupé mes petits dans mon corps, dans la matière. Je me sentais calme et ça avait mis le mental en mode silencieux. Quel plaisir !

Bon je me suis aussi sentie bancale, l’épaule gauche plus haute que la droite, affaire à suivre.

Le corps est notre contenant. Avant de s’ancrer il est important de se recentrer, de retourner dans notre corps, concentrer et densifier l’énergie.

Le corps est notre sécurité, notre protection. En mettant notre énergie dans notre corps nous pouvons la protéger, la sécuriser.

J’ai beaucoup aimé l’image utilisée par notre intervenante. Habiter votre corps c’est comme habiter votre maison. Si vous n’êtes pas vraiment chez vous, que vous laissez les fenêtres et les portes ouvertes, tout le monde peut rentrer. Et là c’est le drame, on se sert dans votre frigo, on dort dans votre lit, on utilise l’électricité, internet et on vous laisse payer les factures (cela me rappelle une histoire d’ours et d’une petite fille qu’on me racontait petite…).

Dans votre corps c’est la même chose. Si vous n’habitez pas réellement votre corps vous laissez la place aux émotions, sensations, expériences des autres. On accueille tout (et n’importe quoi)

En habitant notre corps, en réintégrant notre matière, en densifiant notre énergie on gagne confiance en soi. La confiance en soi ce n’est pas simplement être capable de chanter à un karaoké. C’est avant tout savoir que nous sommes capables de réagir et de savoir ce qu’il faut faire, le bon choix pour nous, vis-à-vis d’une expérience.

La vie est un flux, du mouvement, il ne faut pas chercher à fixer la vie pour se sentir en sécurité. La sécurité vient de cette confiance en soi, cette capacité à réagir, rebondir, se soutenir et respecter ses limites.

Troisième exercice

Cette fois nous avons fait une méditation guidée dans le but de nous ancrer réellement à la terre tout en se reliant à la force (l’énergie et la chaleur) du soleil.

L’objectif est bien d’avoir cette structure forte, notre ossature et nos racines qui nous ancrent, ce qui nous permet ensuite de rayonner.

J’ouvre les yeux après ces quelques minutes et tout me semble au ralenti. Certes mon chien qui fait sa sieste à côté de moi n’engage pas beaucoup de dynamisme. Mon corps est au ralenti et cela ne me dérange pas. Habituée à la vitesse, d’esprit mais aussi du corps, de nature à être agacée par les « gens lents », là je me sens bien d’être tranquille. A ce moment-là, on m’explique et je comprends, que la vitesse d’esprit et la lenteur du corps ne sont pas incompatibles bien au contraire.

A moi de comprendre maintenant pourquoi je cours toujours après le temps, pourquoi j’ai besoin d’aller vite et que j’ai du mal à (m’) autoriser de la lenteur et des pauses. Affaire à suivre en coaching mindfulness je pense.

Et maintenant ?

Je suis ensuite aller promener mon chien en forêt. Rare fois où j’ai vraiment pris le temps de profiter de cette balade. Je me sentais bien, alignée, recentrée et réellement présente dans mon corps et dans ce que je vivais.

Comme tout il faut s’entrainer. Je connais donc mon programme pour les prochaines semaines, recentrer, densifier, ancrer, sécuriser et protéger.

Il ne me reste qu’à me poser sur cette fameuse liste de facteurs de sécurité.

Si vous êtes intéressés, je vous conseille d’aller jeter un œil aux ateliers proposés par Coâmes ainsi que le site de Mahé Genôme. J’ai beaucoup apprécié sa douceur et sa façon d’enseigner.

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