Relancer la machine et avancer dans ses objectifs
A quel moment c'est la rentrée pour vous ? Le 1er janvier ? le 1er septembre ?
A quel moment vous faites le point sur vos objectifs ? A la mi-année ? Tous les trimestres ?
Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à ces questions. Rien de neuf sous le soleil.
Par où commencer ?
Cette année, c'est la première année où j'ai réellement suivi les objectifs que je m'étais fixée début janvier. Régulièrement, j'ai jeté un œil pour voir où j'en étais, ce que je m'étais fixé, pour réorienter si besoin.
Début juillet, pour la nouvelle lune du 6 juillet en Cancer j'en ai profité pour faire le point. Je me suis dit à ce moment-là, il me reste 6 mois. J'ai du temps. Je n'ai pas vraiment pris de décision drastique, j'étais heureuse de voir que j'avais fait plus de la moitié. Certains diront la moitié la plus simple.
Et la période estivale a commencée.
Place au repos, à la prise de recul et de hauteur sur ce que je ressens, ce que je vis, où j'en suis.
Le retour a été brutal.
Des déconvenues professionnelles et personnelles.
Alors qu'est-ce que je fais ?
Comment je me dépatouille de ce qui n'était pas prévu, ce que je n'ai pas vu venir cet été alors que j'ai pris le temps pour me recentrer.
J'ai d'abord craqué.
C'était le coup de trop. Je me suis sentie fatiguée de devoir chercher encore et toujours une nouvelle solution, le chemin parallèle au chemin emprunté jusqu'ici. Et puis, un café avec ma mère, des larmes de crocodile et un câlin. J'ai repris mes objectifs, et ce qu'il y avait vraiment derrière, pourquoi j'avais décidé de faire ça plutôt qu'autre chose. Et j'ai décidé de me dire : il me reste 4 mois, c'est long et je peux quand même arriver au bout, voire en faire plus. Car j'en ai déjà fait plus.
J'ai donc pris mon cahier et mon stylo, relu mes objectifs, ressentis l'émotion que j'avais en les lisant et me projetant dessus. J'ai réfléchi aux alternatives qui me faisaient ressentir la même émotion.
Et puis je me suis mise en action.
Il ne faut pas oublier l'action.
Après la période de maturation, d'infusion, la manifestation ce que vous voulez, il faut agir. Il y a plusieurs méthodes pour ça, par exemple découper l'objectif final en plusieurs étapes et actions réalisables. De mon côté, je suis plutôt de l'équipe de faire à l'intuition. Mon intuition m'a donc conduite à rechercher des offres pour avoir une expérience en service dans un lieu soit proposant du vin (de façon recherchée) ou dans un coffee shop.
Alors que finalement après deux semaines à se mettre en action, de remise en question, où je vois les graines plantées depuis plusieurs mois qui germent enfin, j'ai pu me poser et écrire. Cette année 2024 est placée sous le signe de la résilience, de la patience, de la confiance en la vie et au timing. Et pourtant de la bouche d'une personne assez impatiente qui n'aime pas quand elle ne contrôle pas la situation c'est un challenge. J'ai persévéré toute l'année pour avancer sur le chemin que je choisis chaque jour. J'apprends à lâcher prise lorsque c'est nécessaire, en serrant les dents certes. Mais lorsque j'écris ces quelques lignes et que je repense à ces deux dernières semaines, surtout cette semaine qui vient de s'achever je suis heureuse. Je suis fière du chemin parcouru et je me rends compte que je suis bien plus avancée sur cette montagne que je ne le pensais. J'avais l'impression d'être toujours en bas, mais je suis juste sur une côte bien plus haute, voire sur l'autre versant.
Qu'est-ce que je me souhaite pour ces 4 derniers mois ?
J'ai commencé ces 4 derniers mois de 2024 pleine d'énergie, d'idées, un plan d'action clair et atteignable. Je souffle aussi un coup. Si je n'arrive pas au bout je me pardonne. Je m'autorise à prendre le temps qu'il faut. Et surtout je laisse l'anxiété à la porte. S'il y a bien une chose que j'ai compris, pas plus tard qu'il y a deux heures c'est qu'on a beau prévoir tous les scénarios possibles, avoir l'impression d'être dans le contrôle : on peut se laisser surprendre. On ne peut pas tout contrôler. Alors se créer les scénarios, qu'ils soient positifs ou négatifs ne fait que créer une réalité dans notre cerveau (je ferai un article là-dessus, sur le fait que le cerveau ne fait pas la différence entre l'imagination et le vécu, c'est là-dedans que réside la force de la manifestation).
Je me souhaite donc de continuer comme je l'ai toujours fait, de continuer à croire en moi et en mes capacités, en la force que je peux avoir, l'importance de chaque rencontre et chaque expérience. Je me souhaite de continuer à croire en mes rêves et en mes objectifs, car rien n'est trop grand, rien n'est trop beau, rien n'est inatteignable.

